Oïmyakon – à la recherche des sensations givrées

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Quand on parle d’Oïmyakon – une région au fin fond de la Sibérie, en plein milieu de nulle part, la première question qui se pose : qu’est-ce qu’on peut aller voir dans cette contrée en hiver ? La première réponse est de dire que les rares courageux y vont pour découvrir le point habité le plus froid de la planète.

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Effectivement, en hiver la température descend en moyenne jusqu’à – 40°C. Les quelques jours que nous avons passé dans la région fin janvier dernier, le thermomètre montrait – 57°C. Et encore les habitants du coin disaient que le réchauffement climatique se fait sentir de plus en plus et les hivers vraiment très rudes sont assez rares.

 Sachez que même les gens habitués à des températures bien plus clémentes peuvent oser un tel voyage. La preuve est cette photo d’un cheikh émirati en visite dans un musée local.

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Quoi de plus étonnant que de trouver une rivière fumante au milieu de la forêt endormie sous la neige.

 Cependant, les voyages ne sont qu’un prétexte pour plonger dans la nature mais aussi faire connaissance avec les gens qui côtoient cette nature indomptable à la longueur de l’année. La Russie ou comme on disait à l’époque de l’Empire Russe – les Russies –  surprend par la diversité non seulement de ses paysages mais aussi par l’énormité du bagage culturel de presque 200 nationalités qui la peuplent.

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La Yakoutie est un endroit parfait pour découvrir une facette toute différente de l’image traditionnelle de la Russie avec le samovar, la balalaïka, les blinis et les œufs de saumon.

 Bien que le saumon…

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L’hiver est une occasion de s’essayer à la conduite de traineaux de rennes ou de chiens, découvrir le mode vie des éleveurs nomades ou la pêche sur glace.

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Les Yakoutes est un peuple d’éleveurs de chevaux. Pendant tout l’hiver les troupeaux sont en liberté. En les voyant sur les larges pleines, on se demande comment ils font pour trouver de quoi manger. Les stocks de foin que l’on peut apercevoir de temps à autre sont protégés par une barrière.

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La cuisine locale est une autre raison pour découvrir cette contrée insolite. La stroganina – viande ou poisson congelé, le koumys – une boisson fermentée à base de lait de jument ou encore une diversité de baies nordiques – tant de choses qui ne vous laisseront pas indifférents et que vous aurez du mal à trouver sur la carte des restaurants en dehors de la Sibérie.

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Le permafrost yakoutien est aussi un congélateur géant qui a permis de conserver des quantités d’animaux de l’époque de la dernière glaciation. Ainsi, on trouve encore aujourd’hui des mammouths, des rhinos poilus et d’autres espèces aujourd’hui éteintes

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